Bonjour à toutes et à tous,
Je souhaitais lancer une discussion autour de ce que j’appelle « la zone de bestialité ». Avant d’aller plus loin dans les explications et questionnements, je précise que je n’ai rien lu à ce jour à ce sujet, ce qui pourrait m’être reproché, mais je préfère toujours aborder une problématique en prenant le temps de me poser les questions d’abord (se ruer à la pêche aux informations sans avoir vraiment réfléchi à ce que l’on cherche me semble être une perte de temps et une source de confusion).
Ceci étant dit, je nomme « zone de bestialité » une chose qui est peut-être appelée autrement dans la « littérature » spécialisée. Il s’agit pour moi d’un état mental de conscience altéré, dans lequel l’excitation sexuelle agit comme un inhibiteur extrêmement puissant de toute forme (ou presque) de pensée structurée, voire même d’émotion proprement identifiable. En tant qu’homme, je pourrais dire schématiquement et de façon imagée, que l’ensemble de ma personne se retrouve aspiré dans mon pénis, dans l’attente déconnectée du temps de jaillir hors de mon propre corps.
Je ne suis pas certain d’avoir réussi à formuler ça de façon assez nette pour être compris des hommes (et probablement encore moins des femmes), mais en gros, je me vois comme un animal en chaleur qui grogne et qui baise sans plus trop se soucier de grand chose. Je précise qu’historiquement, j’ai découvert cet état à l’occasion de rapports sexuels à deux (pénétration du vagin de madame) et que j’ai retrouvé cet état à l’occasion de séances de masturbation solitaire plus récemment. J’ai l’impression, paradoxalement, qu’il est nettement plus facile d’atteindre cette zone de bestialité en solitaire, car il faut pouvoir sentir sa partenaire suffisamment à l’aise pour « encaisser » (dans tous les sens du terme) cette bestialité.
Plusieurs questions me viennent : suis-je une rare anomalie de la nature en tant qu’homme (je suis à peu près certain que non) ? Les femmes (ou certaines d’entre elles) ont elle également accès à cette « zone de bestialité », et si oui (ce qui est probable), comment le vivent elle à l’intérieur et à l’extérieur ?
Ensuite, je vois ça comme un graal sexuel, mais n’est-ce pas au fond une réaction animale primitive qui pourrait finalement conduire à altérer la qualité du lien intime au sein du couple, et a fortiori nuire à l’établissement d’un rapport D/s (par perte de perception des signaux émis par la partenaire dominée) ?
Merci de m’avoir lu, encore plus d’alimenter la discussion.
Bonne journée à toutes et à tous